Une formation sur la lutte contre la corruption et l’écriture artistique s’est tenue ce jeudi 14 mars 2020 dans les locaux de l’Association les villageois 2.0 dans la commune urbaine de Labé.
Cette formation sur la lutte artistique contre la corruption a vu le jour grâce au programme d’appui aux activistes, artistes et journalistes pour la mise en œuvre d’actions d’activisme artistiques pour la lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest et dans la région des Balkans soutenu par la fondation OSIWA.
Des jeunes (lycéens, étudiants et collégiens) slameurs, poètes et dramaturges se réunissent pendant une journée pour créer des œuvres artistiques sur la lutte contre corruption. #CreativeAntiCorruption pic.twitter.com/bvfEMoZcZV
— Association Villageois 2.0 (@villageois2_0) March 14, 2020
Quinze jeunes artistes apprentis poètes, slameurs ou écrivains en herbe dont cinq filles ont été formés à la dénonciation et à la lutte contre la corruption via leur art.
Tout à l’heure à notre siège, au quartier pounthioun à Labé 1️⃣5️⃣ jeunes ( lycéens, collégiens et étudiants) seront outillés sur :
1️⃣ la lutte contre la corruption
2️⃣ l’écriture artistique
3️⃣ la création d’une œuvre artistique engagée et participative #CreativeAntiCorruption pic.twitter.com/laiQeIOVIg— Association Villageois 2.0 (@villageois2_0) March 14, 2020
Pour cette expérience, trois facilitateurs ont été choisis pour montrer à ces jeunes artistes en devenir comment créer une œuvre artistique engagée, participative et utile à l’échelle citoyenne.
Mamadou Saidou Diallo, premier formateur en lice, a orienté les esprits vers une appropriation de la corruption en tant que phénomène de société avant d’en toucher les causes, formes, conséquences et moyens à déployer pour s’en éloigner. Puis Ousmane Tounkara est venu proposer en dix points, une démarche simplifiée et à la portée de tous pour améliorer la production artistique.
Oumar Sadio Diallo a achevé l’élan amorcé en mettant l’accent sur l’écriture engagée. Ces différentes prestations ont été entrecoupées de déclamation de textes écrits par les jeunes, de partage d’expériences dans une approche participative particulièrement détendue.
Mariama Tely Cissé bénéficiaire a estimé avoir compris à travers cette séance de formation comment s’y prendre désormais pour une production plus qualifiée tout en rajoutant que :« C’est une formation qui me va droit au cœur parce qu’avant je ne savais pas comment exposer mes idées, mais aujourd’hui j’ai compris quelles sont les méthodes à suivre pour écrire, partager tout en dénonçant la corruption de façon générale ».
Boubacar Sow, demande aux organisateurs de multiplier ce genre de formations pour donner une chance aux jeunes qui veulent faire de la poésie de comprendre comment exposer leurs textes à travers l’écriture et de compléter « nous remercions les initiateurs de cet atelier et nous leur demandons aussi de multiplier ces genres de formation pour outiller les jeunes qui aspirent à devenir des artistes de s’exprimer librement à partir de leurs œuvres artistiques. »
En guise de devoir- essai, il a été demandé à chacun des participants de produire dans son style artistique un écrit sur le thème précis de la corruption.
Grosse innovation, à partir d’un mot, d’une idée ou d’une phrase donnée par chaque participant organisateurs et facilitateurs compris, un texte commun a été produit dénonçant la corruption au sommet de l’Etat.
La co construction …. cc @Claudy_Siar @claireleproust @OSIWA1 @villageois2_0 #creativeanticorruption pic.twitter.com/u6G3quVf2J
— Sally Bilaly Sow™ 🇬🇳 (@sbskalan) March 14, 2020
Rendez-vous le 23 mars prochain au petit jardin non loin de l’aéroport de Labé pour la déclamation des différents textes rédigés par les quinze jeunes.