
Le monde n’a plus le même visage de nos jours, c’est une vérité. Mais certaines pratiques communicationnelles en cours jusqu’à un passé récent ont permis de faire face à certaines situations qui se posaient. Simple nécessité ou syncrétisme religieux ? Va savoir !
Annoncer un décès à un proche absent ‘’ewuugool faatunde’’
Au Fouta Djallon, dans certaines familles, lorsqu’un membre de la maisonnée décédait, les signes prémonitoires se manifestaient chez certains de ses proches qui en éprouvaient des difficultés diverses (revers temporaires de fortune, accident, bagarres ou emprisonnement) disparaissaient pensait-on dès que la mort frappait celui qui devait mourir, alors un petit rituel familial sans cérémonie était organisé pour aider les proches hors du pays à supporter les tourments qu’ils en ressentaient.
Ce rituel consistait à ouvrir le canari, poterie ou cruche en terre dans laquelle on conserve l’eau de la boisson et un membre de la famille y met sa tête et appelle un par un les membres de la famille absents et leur annonce le décès du proche survenu, cette pratique était sensée libérer ces derniers de l’emprise des signes du deuil qui devait les frapper.
Chasser les fantômes du maitre des lieux (ittugool batte jon suddu)
Il est de même lorsque le chef d’une famille décède, la famille éplorée est sujette à déprimer à cause du trop-plein de choc émotionnel, alors, l’on a vite fait de balayer la maison dans ses moindres recoins pour récupérer des toiles d’araignée, des moutons de poussière qu’on dilue à de l’eau, ce mélange sera mis à la disposition des proches qui y trempent leurs mains pour frotter le produit sur leur visage. Cette pratique est sensée éviter la déprime maladive.
Le ‘’retour de la mariée’’ (nattougool joomba)
Pour continuer, au Fouta Djallon, les petites filles sont considérées comme les épouses de leurs grands-pères et les petits garçons comme les époux de leur grands-mères.
‘’A ce titre les petites filles sont les ‘’rivales’’ de leur grande mère’’.
Alors quand une grand-mère rend l’âme, ses petites filles mobilisent tout ce qu’elles peuvent d‘ustensiles hors d’usage et d’accoutrements bizarres pour ‘’raccompagner la mariée’’ allusion faite au fait que quand une fille se marie, elle est conduite avec des habits, bijoux et ustensiles à son nouveau domicile . Les petites filles estiment que ‘’ leur rivale’’ a trouvé un époux ‘’définitif’’ dans ce cas: La mort.
Après l’enterrement tout cet attirail est déposé sur la tombe de la défunte sauf si les enfants de celle-ci payent un montant jugé assez conséquent par leurs filles et nièces pour éviter à leur mère et tante cette ‘’épreuve’’.
Le rappel (nooditugool)
Dans certaines familles, lorsqu’un enfant de la famille prend le chemin de l’exil et qui s’installe ailleurs sans donner des nouvelles ou même s’il en donne et qu’il n’est pas enclin à revenir au bercail, il y a des pratiques occultes qui permettent de le rappeler. Généralement ces pratiques n’interviennent que dans les cas les plus désespérés ou dans les situations de rivalité entre membres de la famille.
Une fois rappelé, le préposé abandonne tout comme piqué par une mouche et prend le chemin du retour. Si à son retour, le ‘’rappelé’’ trouve dans la concession familiale le produit qui a impulsé son retour, il peut en mourir ou perdre la raison.
Toutefois, vu le caractère sacré et le respect dont les morts sont couverts en milieu peuhl, ces pratiques sont en voie d’être abandonnées de nos jours si elles ne le sont déjà dans la grande majorité des cas.
Ousmane Tkillah Tounkara
Salut j’espère que ton appel sera entendu par la jeunesse Africaine une révolution où printemps noir nous avons besoin d’une nouvelle génération aux instances dirigeantes de notre continent particulièrement la Guinée conakry un pays qui ne cesse de reculer sur tous les domaines politiques sécuritaires sociaux éducatives etc…aujourd’hui où en sommes nous toujours les mêmes qui dirigent qui ont accès aux biens naturels…moi je suis pour une révolution où printemps noir donner ma vie malgré tout…il faut beaucoup de sacrifice pour faire émerger une jeunesse désespéré se lançant sur la méditerranée alors que nous sommes capables de ne plus être dépendant sur tous les problèmes que nous avons…ces intellectuels et élite africaine qu’ont ils fait???nous devons…..vive la révolution Africaine de 2019