La Commune Rurale de Kamsar est située à plus de deux cent kilomètres de la capitale Conakry et elle connait fréquemment des remous sociaux. Souvent, la révolte de jeunes affecte le bon déroulement des activités quotidiennes dans cette zone industrielle de plus de 300 000 habitants.
Suite à une enquête menée en 2017, Kamsar et dix-neuf autres Communes Rurales et Urbaines avaient été classées parmi les « agglomérations » les plus conflictogènes de la République de Guinée. Lors de la tenue de la session de validation des textes juridiques et règlementaires le 24 juin 2019, nous y avons réalisé une série de vidéos sur l’attente des jeunes et sur la nécessité pour les jeunes de participer activement à la gouvernance locale.
Pour cette troisième vidéo, nous avons rencontré Mariam Touré, spécialiste de la communication pour le développement à l’UNICEF Guinée, une des institutions clefs dans la mise en œuvre de ce projet.
‘’La Mairie et les jeunes vont désormais avoir l’opportunité d’avoir des débats, des discussions, des prises de décision allant aux bénéfices de tous les jeunes de la Commune de Kamsar. À travers ce projet, c’est un pont qui est désormais établi entre la Commune, les Jeunes et la Communauté.
Donc, les jeunes seront l’interface, le porte-parole, les témoins des grandes décisions qui seront prises au sein de la Commune pour le bénéfice de la Communauté jeune. Le projet recommande la participation des jeunes femmes à une hauteur de 30 %. Là où nous avons des jeunes garçons, la jeune fille est également présente. La femme pour ne pas dire la jeune fille qui participe aux prises de décisions, déjà, elle est dans un processus de leadership. Nous demandons aux jeunes filles qui sont dans nos communautés d’être beaucoup plus actives, de briser les barrières.
Vous savez quand on parle de paix, on parle d’unité, on parle d’amour, on parle de quiétude sociale. Je crois que nous sommes dans la dynamique dans laquelle nous devons plus désormais brader (vendre) la paix, la quiétude sociale.
Les jeunes, c’est une force de changement. Je crois qu’il y a de l’espoir désormais, cette dynamique elle est lancée et je crois qu’à ce stade nous ne devons qu’être confiant.e.s. ‘’