Si ça continue, je rappellerai ma nounou,
Nous qui suivons ces cadres,
D’leur rôle qu’ils le jouent et nous encadrent,
Pour éviter de nous laisser sans cadre,
Le président: vous êtes le père de cette nation,
Eh bien, excusez ma question,
Mais quel rôle jouez-vous?
Pensez-vous vraiment à nous ?
Assis avec votre clique confortablement,
Vous vous foutez de nos vies ouvertement,
Vos familles sont dans le luxe, ils profitent pleinement,
Nous, nous sommes toujours dans des faux mouvements,
Vous ne connaissez que le confort,
Parmi nous, y a ceux qui ont besoin du réconfort,
Pour ces incapables admins: besoin de renforts,
Des soi-disant ministres, qui ne savent pas lire des chiffres,
Pendant que dans les écoles on reçoit de lâches gifles,
Rangés dans des classes laides où des mal formés nous griffent,
De leur pauvreté intellectuelle, ils nous greffent.
Le comble, ils continuent à refaire les mêmes bêtises,
Mes frères ouvrons les yeux c’est sur du faux qu’on mise, Ils se servent de leurs autorités,
Servons nous de nos modestes mentalités.
J’avoue que le trône stimule une once d’arrogance,
Mais on n’en a rien à foutre s’ils ont un déficit de connaissance,
Des vieux qui refusent de faire place aux jeunes,
Tandis que y a certains qui prennent des double pensions,
Même si pour nous ils n’ont aucune compassion,
Dans la boue, ils nous trainent et bêtement, nous leurs acclamons.
L’homme blanc nous a colonisés,
Ce fût une grosse calamité,
Merde nous devons nous réveiller,
Nous nous sommes beaucoup ridiculisé,
Par nos frères noirs intronisés,
Qui ne s’intéressent qu’à la satisfaction de leurs passions,
Des fous au sommet des États sans nations/bastions,
Ils sont nourrit du triple de notre ration,
Avec nous, ils n’ont aucune vraie relation,
Tout est sur du faux: élévation.
Du sud au nord on se moque de nous,
On nous a toujours vus comme des zéros,
Montrons leurs que nous pouvions être des héros,
Pour emprunter les mots à Sassine pas Monembo,
Je dirai qu’il n’est pas n’importe qui: le zéhéros.
Par nos actes nous leurs prouvons que nous sommes des sauvageons,
Que nos rires riment avec mangeons,
Ce n’est pas interdit de se distraire,
Seulement agissons quand vient le sérieux nous verrons, le résultat c’est claire,
Y en a marre, Il est temps que nous recevions nos parts,
Ne nous laissons plus faire, Il faut éclater de colère,
Ne pas laisser la laideur plaire,
Pour ne pas être après en pleurs.
Même s’ils feront tout comme d’habitude pour nous taire,
Imposons nos voix,
Faisons nos choix,
Sur la corruption, la fausseté, l’hypocrisie mettons y une rouge croix,
En nous gardons la foi,
Tout en respectant les lois.
SARAN DIAKHABY